Thomas Mery

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Quand la musique se fait peinture

TH_FRONT_Cover-210x210D’abord ami, puis premier groupe ensemble puis colocataires… une longue histoire.

Une forte personnalité, un cérébral à la sensibilité exacerbée. Au début, son univers musical était fait de pop, de noise, d’émocore, de postrock, électrique ! Aujourd’hui il l’est certainement encore un peu mais Thomas a pris des chemins de traverse, lorgnant vers une musique très acoustique, une sorte de folk expérimentale très pensée mais construite comme une symphonie désarticulée faîte de textures sonores, de débordements, de ruptures, de tensions, de fausses accalmies, des morceaux tortueux comme des paysages mentaux portés par des textes abstraits, impressionnistes, subtils. Sa musique est couleurs, sensations, formes comme l’est un tableau. C’est une peinture musicale tout à la fois urbaine et naturiste qui ouvre sur un ailleurs pas facile à appréhender mais d’une force qui ne laisse pas indemne.

pochette_verso_w800-210x210J’ai participé à ses deux albums en tant que bassiste et clarinettiste. Ça a été une expérience forte et éprouvante, intéressante et stimulante. Il m’a bousculé dans ma façon d’appréhender la musique. Un cadrage hors cadre. Je m’explique. Improviser sans véritablement être mélodique et rythmique mais l’être en même temps, les chansons sont structurées et obéissent à ces règles. Dessiner des motifs mais de façon à ce qu’ils ne soient pas perçus comme tels… Je pense à cette phrase de John Coltrane « L’art se nourrit de contraintes », je crois avoir trouvé l’un de ses disciples. Une musique sans concession.

 

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